Avis BRONICA ETRSI

[mcadart]

C'est un truc des années 70; cela voulait dire qu'on avait l’œil et le bon ! c'est un snobisme qui voulait distinguer les vrais pros des amateurs

Effectivement quand le pro "fait" 100 pellicules et l'amateur 1 le pro a plus de chances d'avoir un bon cadre.

La tendance est maintenant exactement inverse : l'amateur va faire 4000 photos avec un smartphone ou un appareil quand le professionnel en fera 10.
Le monde a changé.
Concernant le cadrage à la prise de vue, avec l'argentique, il était intéressant de profiter de la totalité de la surface du négatif.
Avec le numérique, je vois des "amateurs éclairés" avec des appareils équipés de capteurs de 50 mégapixels qui ne regardent leurs images que sur un écran à 72 ppp (ou pire : sur l'écran de l'appareil). Quand on leur demande l'utilité d'une telle définition à la prise de vue, c'est " Ben comme ça je peux "cropper" ".

[Ducasse]

Enfin cette mode (de la marge noire) ne semble pas tout a fait tombée en désuétude, il suffit de regarder sur le site 35mm compact les photos mises en ligne par "tilu" récemment pour voir que ca se pratique toujours.
https://35mm-compact.com/forum/viewtopi ... e617244c54
Maintenant reste a savoir si la marge noire a été faite à l'agrandisseur lors du tirage ou lors du process analogique-numérique avec un logiciel de traitement d'images. Si les images web proviennent d'un scan de négatif et non d'un scan de tirage la preuve du non recadrage n'est absolument pas certaine.

[Pierre-François]

Bonjour, le plus simple est de demander à Tilu s'il tire ses photos car sur ce forum, il n'y avait déjà pas grand monde qui tirait à l'époque où j'étais sur ce forum, alors aujourd'hui... l'argentique se résume beaucoup au développement puis scan et photoshop. mais n'ouvrons pas un débat!

[mcadart]

Il ne faut pas confondre le liseré noir qui s'accorde très bien à certaines présentations et la marge noire obtenue par tirage du négatif avec les bords pour prouver le tirage plein format.
Je peux me tromper mais dans les photos de Tilu ça semble être un liseré noir de présentation. La marge noire du bord du négatif est rarement (jamais ?)aussi nette.

[Odysseus]

Tilu qui intervient sur notre forum ami débute en tirage et hésite à faire imprimer ou tirer car cela lui demande beaucoup de temps.

il n'y avait déjà pas grand monde qui tirait à l'époque où j'étais sur ce forum, alors aujourd'hui... l'argentique se résume beaucoup au développement puis scan et photoshop. mais n'ouvrons pas un débat!

Je pense que si on pouvait inciter et faire comprendre l'intérêt et la beauté du tirage argentique, ce serait une bonne chose.

Pour être sincère, on peut difficilement faire mieux qu'une impression en jet d'encre, retoucher sur photoshop etc... Pour l'efficacité le numérique est 100 % gagnant.

Ceci dit il y en a qui préfère monter à cheval que ce balader en quad, dessiner au crayon ou fusain que d'appuyer sur son iphone, jouer du piano que de l'orgue électronique etc...

Si je trouvais des amateurs, jeunes, qui aimeraient s'intéresser sérieusement à la photographie, je serais prêt à m'investir et à leur faire des formations.

J'ai offert des livres et du matériel à certains, mais je dois dire sans succès; je pense que c'est trop difficile pour notre monde actuel.

PS je ne vois pas l'intérêt d'un film argentique avec ses contraintes pour le passer au scanner.

[Ducasse]

Pour être sincère, on peut difficilement faire mieux qu'une impression en jet d'encre, retoucher sur photoshop etc... Pour l'efficacité le numérique est 100 % gagnant.

Pour ma part le procédé passant par l'ordinateur, à quelque niveau que ce soit m'emmerde.
J'ai essayé de le pratiquer à un moment ou le numérique grand public démarrait, j'avais acheté un appareil FUJI qui avait la formidable résolution VGA 640X480px puis ensuite d'autres numériques jusqu'au SLR CANON EOS 450.
J'ai essayé divers logiciel, PS, PSE, PAINTSHOP PRO... et je n'ai jamais réussi à maitriser ces outils correctement, j'ai donc abandonné.
Pour moi le processus photographique doit rester dans la technologie simple, prise de vue ou le photographe maitrise entièrement les paramètres de son appareil, développement du film et tirage à l'agrandisseur afin d'obtenir un "objet" qui est la photographie.
Toutes les complications ajoutées par l'électronique, les procédés hybrides, les appareillages complexes n'arrivent en aucun cas à remplacer l'adresse de l'amateur qui maitrise son art de bout en bout.
Un photographe comme BRASSAI n'utilisait pas de posemètre (mais calibrait ses temps de pose de nuit à l'aide de Gitanes ou de Boyard), développait ses plaques dans sa chambre d'hôtel et faisait ses tirages également dans sa chambre d'hôtel avec un agrandisseur très simple.
La course à l'armement induite par le numérique m'est insupportable et de plus je pense qu'un beau tirage argentique sur du papier baryté, même avec des pétouilles et des imperfections est autrement plus satisfaisant qu'une sortie jet d'encre.
Comme le mouvement SLOW FOOD, la photo peut rester dans les solutions simples, ne faisons pas en sorte de transformer cette technique en une activité totalement dépendante des technologies électroniques et numériques que les géants de l'industrie tentent de nous imposer.