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Les différents modes d’exposition

Les différents modes d’exposition

Que ce soit sur un appareil argentique ou numérique, différents façons de prendre vos photos vous sont proposées. Du tout manuel, qui vous laisse le choix de l’ouverture et de la vitesse d’obturation aux programmes qui décident pour vous, en passant par les automatismes, vous avez le choix de laisser l’informatique embarquée effectuer les réglages pour vous ou prendre le contrôle de l’appareil!

Programmes et automatismes

Il faut faire la différence entre les automatismes et les programmes. La molette ci-dessus, vous permet de choisir entre différents modes:

  • M pour manuel
  • Av pour priorité au diaphragme
  • Tv pour priorité à la vitesse
  • P pour tout automatique

Puis toute une série de programmes, représentés par des icônes:

  • créatif auto
  •  portrait
  • paysage
  • gros plan
  • sport
  • photo de nuit

Les programmes

Programmes, parce que c’est un logiciel , suivant différents algorithmes, qui décide de l’exposition.

Le mode « P » ou « A » nous affranchit de nous occuper de l’exposition.  Selon les données fournies par le posemètre, décide du diaphragme et de la vitesse. Ce choix se fera sans lien avec le sujet photographié. C’est pourquoi des programmes spécifiques existent: en mode sport, c’est la vitesse d’obturation, en paysage, le diaphragme, etc. 

Je suppose que vous souhaitez, en argentique comme en numérique, choisir vous même votre exposition sans laisser l’informatique embarquée faire le travail à votre place. Vous ne tournerez donc pas la molette au delà des lettres M, A et V!

Les automatismes

L’arrivée de l’électronique dans les boitiers a permis l’apparition des premiers automatismes. Et comme avec tout progrès, les débats entre les tenants du mode manuel et des automatismes!

Contrairement aux programmes, les modes « A » pour priorité au diaphragme et « V » pour priorité à la vitesse,  ne décident en aucun cas de l’exposition. Vous avez fait le choix d’une ouverture ou d’une vitesse d’obturation, et l’appareil, en fonction des données fournies par la mesure de la lumière du posemètre, règlera automatiquement la vitesse en priorité à l’ouverture ou le diaphragme en cas de priorité à la vitesse.

Exemple: pour une sensibilité de 100 ISO, le posemètre a effectué une mesure de la lumière comme correspondant à 14 IL

En mode A: si vous ouvrez le diaphragme à f:2.8, le boitier se calera sur 1/1000 « , si vous le fermez à f:11, la vitesse sera automatiquement réglée à 1/125ème de seconde.

Inversement en mode V,  une vitesse réglée à 1/8000ème de seconde entrainera une ouverture à f:1.4 et à 1/60ème une ouverture à f:16.

Une quarantaine d’années après l’apparition de ces automatismes, le débat manuel/automatisme semble vraiment quelque peu puéril!

Les automatismes tout en laissant un libre-arbitre total au photographe, allègent sa tâche.

Le mode manuel

Dans ce mode, vous réglez l’ouverture et la vitesse.

  • En vous fiant à votre jugement
  • au posemètre intégré
  • à un posemètre manuel

Sur le Canon FTb, ci-dessus,  vous avez un objectif « à l’ancienne », muni de la regrettée bague de diaphragme et de la non moins regrettée molette de vitesse.

Sur les boitiers modernes, argentiques  comme numériques, exit bague et molette et vive boutons et roulettes. Ils rendent le mode manuel beaucoup moins évident!

Quand travailler en mode manuel?

Lorsque vous utilisez un posemètre à main, en mesure dirigée ou réfléchie, si vous souhaitez vous affranchir de tout posemètre et apprendre à mesurer la lumière tout seul,  le mode manuel s’impose.

Si vous souhaitez corriger l’exposition sans utiliser la correction d’exposition ou si le boitier n’en est pas pourvu, là encore le mode manuel s’impose.

Quels boitiers?

Les boitiers modernes, argentiques et numériques permettent tous les automatismes (du moins ceux à partir d’une certaine gamme).

Les plus anciens, datant d’avant les années 85/90, étaient soit, le plus souvent à priorité diaphragme, soit à priorité vitesse. 

Et pour terminer, si vous faites le choix d’un appareil un peu plus ancien, veillez à ce qu’il soit équipé d’une molette de correction d’exposition. S’il ne l’est pas, alors, il faut que vous puissiez au moins modifier la sensibilité du film.  Avec l’apparition des barres code sur les cartouches de films, permettant la reconnaissances de la sensibilité, le réglage de la sensibilité a disparu sur certains boitiers.

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