Objectif Photographie Argentique - Le Forum

Sur le mode d’emploi, il est indiqué que l’on peut développer 10 pellicules avec un litre de solution stock, et qu’il faut augmenter le temps de développement de 10% à chaque fois, par rapport à la fois précédente. Mais sur le litre, pour développer une pellicule 135, je n’ai utilisé que 300mL de solution. Je l’ai ensuite reversé dans la bouteille. Donc seulement un tiers de mon litre de Microphen a été en contact avec le film. Dois-je augmenter tout de même le temps de 10% à la prochaine utilisation ?

bonsoir,
pour le réemploi, il est je crois conseillé d'augmenter la durée de développement de 10% pour le second film, 20% pour le deuxième etc. Je pense que cela est valable pour la quantité de révélateur utilisée, par exemple si tu avais employé les 1 litre pour développer d'un coup 3 films par exemple . En remettant le révélateur dans le litre de solution stock, tu as "pollué" légèrement la solution stock ou inversement "régénéré" tes 300ml de révélateur usagé. Je n'ai jamais eu ce problème en n&b car je ne développe qu'en solution diluée et à usage unique mais en couleur oui. En partant sur ce principe, je pense qu'on peut considérer que ton litre de révélateur aura été suffisamment usagé quand ses trois fois 300ml de révélateur auront développé un film chacun d'où une augmentation de 10% au quatrième film.

Oui, c’est l’idée que j’avais. Mais en même temps, c’est un litre qui peut développer 10 pellicules. Et ils disent d’augmenter le temps (10% pour la deuxième, 20% pour la troisième, etc.…) donc ça paraît dans ce cas plus logique de suivre les indications : un litre fait 10 pellicules, et j’ai usé mon litre d’une pellicule (puisque l’usure de la solution, qu’elle soit sur 300mL ou 1L est la même. Pas en proportion, mais en quantité…). Donc faut peut-être quand même augmenter de 10%. Mais je re-demande (pas envie de sous ou sur-développer une pellicule…)

Edit : tant que j’y pense, quel est l’avantage de diluer la solution ?

En diluant la solution on a surtout l'avantage d'utiliser un révélateur neuf à chaque développement et l'assurance de résultats constants d'un film à l'autre, si on respecte évidemment un même protocole de température, temps et agitation d'un film à l'autre (de même type).
Le nombre de films développés ainsi est inférieur à la quantité annoncée pour solution stock, mais je t'avoue être fort sceptique sur le nombre de 10 films développés avec une augmentation de 90% du temps pour le dernier. Si on doit augmenter à ce point le temps c'est que le produit doit être vraiment fatigué.

Oui, sans doute… Pour mes prochaines pellicules de sensibilité « normales », je vais passer au D-76 en 1+1 Mais pour mes prochaines Delta 3200, j’hésite… Est-il possible maintenant que j’ai pollué ma solution de l’utiliser en 1+1 en augmentant un peu le temps ? Et pour pousser en 12500, c’est uniquement en stock apparemment. Donc dans ces cas extrêmes, n’est-il pas plus judicieux de l’utiliser en stock à bain perdu ?

10% de plus ne nuiront pas énormément au film. le principal risque étant une augmentation du contraste

Pour mes prochains développements de Delta 3200 je prendrais la même solution stock en augmentant les temps du coup… Mais je me limiterais certainement à 5 films par litre

comme Pierre, je n'utilise plus que des révélateurs film à usage unique. Je trouve l'écart de prix vraiment insignifiant, et ça permet de ne pas s'enquiquiner à tenir compte de l'usure lors des réutilisations, qui est je trouve un exercice assez aléatoire.
ça permet d'avoir une régularité entièrement contrôlable.

Usage unique pour moi aussi. Avec la pellicule, il n'y a pas d'occasion de reprise alors qu'avec les papiers, on peut expérimenter à loisir et si ça foire, on peut toujours faire un nouveau tirage.

Donc vous me conseilleriez de jeter ma solution de Microphen entamée ? Ça fait quand même cher 6,90€ pour une pellicule poussée en ISO 12500 vu qu’on ne peut pas le diluer pour la Delta 3200…

non finis ta solution

D’accord :) Je suis en train de scanner la Delta 400 que j’ai développé en début d’après-midi dans de l’Ilfosol 3 et je suis satisfait du grain. Il est suffisant à mon goût, et il ne m’en faut pas plus. (Donc les pellicules à grain T sont pour moi). En revanche je compte tout de même passer au D-76

EJPCMAC a écrit :D’accord :) Je suis en train de scanner (..et..) je suis satisfait du grain. etc

je ne sais pas si c'est comme-ça chez tout le monde, mais j'ai un tout autre rendu du grain en scannant qu'en tirant un négatif.

iRoland a écrit :

EJPCMAC a écrit :D’accord :) Je suis en train de scanner (..et..) je suis satisfait du grain. etc

je ne sais pas si c'est comme-ça chez tout le monde, mais j'ai un tout autre rendu du grain en scannant qu'en tirant un négatif.

Même chose pour moi. Je n'ai pas scanné de 24x36 mais du 6x7 à 2400dpi. Les tirages numériques résultants sont très différents des tirages argentiques. Je n'ai pas encore cherché l'explication mais quand je vais m'y mettre, je ne serais pas surpris de croiser à nouveau la route de l'effet Callier dont il est beaucoup question dans les discussions sur les sources de lumière des agrandisseurs: diffusion versus condenseurs versus lumière froide (Aristo, par exemple).

romula a écrit :

iRoland a écrit :

EJPCMAC a écrit :D’accord :) Je suis en train de scanner (..et..) je suis satisfait du grain. etc

je ne sais pas si c'est comme-ça chez tout le monde, mais j'ai un tout autre rendu du grain en scannant qu'en tirant un négatif.

Même chose pour moi. Je n'ai pas scanné de 24x36 mais du 6x7 à 2400dpi. Les tirages numériques résultants sont très différents des tirages argentiques. Je n'ai pas encore cherché l'explication mais quand je vais m'y mettre, je ne serais pas surpris de croiser à nouveau la route de l'effet Callier dont il est beaucoup question dans les discussions sur les sources de lumière des agrandisseurs: diffusion versus condenseurs versus lumière froide (Aristo, par exemple).

C'est fort possible que cela soit l'effet d'une lumière diffuse. Pour juger du grain rien de mieux que la loupe.
La vision d'une image vue sur l'écran est assez différente finalement que la même image sur papier, surtout par le fait que l'image sur papier est vue par réflexion de la lumière alors que l'image à l'écran est éclairée par transparence. C'est le même phénomène que sur une diapositive. ne diapo est toujours plus lumineuse, plus valorisée que la même image sur papier. Regardez aussi vos négatif! votre image tirée sur papier est souvent décevante par rapport à ce que vous deviniez sur le négatif. Ensuite, il faut aussi compter sur le scanner, et son logiciel de scan qui va peut-être à votre insu, par méconnaissance de ce logiciel,appliquer quelques corrections automatiques.


Pour en revenir au sujet, originel, Mozar a donné une réponse intéressante sur un sujet similaire:

sinon un sujet de maitre Danny qu'il faut lire impérativement:

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