Le margeur photo
Le margeur photo est-il un outil dont on peut se passer sous l’agrandisseur?
Souvent délaissé, il est pourtant indispensable, pas seulement pour l’esthétique, mais pour maintenir la planéité du papier sur le plateau. En couleur, on ne peut se passer de lui, si on veut pouvoir placer la feuille sensible au bon endroit dans l’obscurité la plus totale! Les plus simples et moins onéreux sont à deux lames (mais ils ne respectent pas toujours un équerrage parfait), les plus perfectionnés sont à 3 ou 4 lames mobiles, et permettent une grande latitude dans le réglage des marges.
2, 3 ou 4 lames?
Le margeur à deux lames
Le modèle à deux lames mobiles est en général le modèle le moins onéreux. Il permet de faire des marges modérées autour de l’image. Pour un simple maintien du papier, il peut suffire. La largeur des marges est limitée par celle des bords gauche et supérieur.
Le margeur à 3 lames
Le margeur à trois lames mobiles permet d’obtenir des marges de quatre centimètres sur le côté supérieur. Par contre, avec trois lames, ce sont les deux bords latéraux et inférieurs qui bénéficient d’une plus grande amplitude, du fait de leur mobilité. De plus, l’extrémité des lames mobiles n’est pas libre et cela permet un équerrage parfait. L’accessoire est un peu plus onéreux mais le rapport qualité prix est excellent.
L’avis de Sylvain sur le margeur Ahel 3
Le margeur 4 lames
Avec ce margeur, nous entrons dans une tout autre dimension. Bien entendu, le prix est un peu plus conséquent! Mais on y gagne une totale liberté quant à la taille des marges. Les bords ne sont plus une limitation! A vous les tirages de 18×24 au centre d’une feuille 30X40!