Accessoire indispensable à l’agrandisseur
Exposer un négatif sur papier demande de la précision. Espérer le faire montre en main est utopique et irréaliste! Heureusement, un accessoire a été inventé pour vous soulager: le compte-pose! S’il est un outil dont ne peut se passer dans un labo c’est bien lui!
Principe
Le compte-pose n’est ni plus ni moins qu’un interrupteur qui s’interpose entre la prise de courant et celle de l’agrandisseur. Sur le haut du compte-pose, (photo) on distingue le fil d’alimentation et à sa gauche la prise femelle, dans laquelle l’agrandisseur vient s’alimenter.
Le cadran
Dans la majorité des appareils, il s’agit d’un bouton rotatif qui permet de sélectionner le temps de pose. Le cadran est gradué et en général, lumineux pour être visible dans la pénombre sans toutefois présenter un risque pour le papier sensible.
Ceci pour les appareils électro-mécaniques. Les appareils électroniques sont, eux équipés de boutons et d’affichages numériques.
L’usage
La lampe d’un agrandisseur a trois possibilités: elle doit être éteinte, allumée en permanence ou durant l’exposition. Le compte-pose, comme celui représenté ci-dessus, possède un large bouton (blanc ici), qui lorsqu’on le soulève allume l’agrandisseur en permanence, jusqu’à ce que l’on ramène le bouton en position intermédiaire. Une simple pression déclenche le chronomètre et la prise de l’agrandisseur sera alimenté pendant la durée sélectionnée. Simple et efficace.
Le Viponel a lui trois bouton, un pour l’éclairage permanent, l’autre pour le chronométrage et enfin un pour l’extinction.
Le petit plus qui fait la différence
Le petit plus c’est ce petit levier que l’on trouve sous les boutons du Viponel. D’un côté, soit x1, la graduation du cadran est en secondes et en 1/10ème de seconde et de l’autre, x10, par dizaines de seconde…
La différence est là! pas besoin d’en dire plus! Deux cadrans en un: un de 10 secondes, gradué en dixièmes de secondes et un second d’une minute gradué en secondes.