Densité et contraste
Publié : 03 août 2011 11:44
Souvent, le hic des fora sont les bribes de réponses faites par manque de temps. Alors je vais entrer un peu plus dans le vif du sujet, en un ou plusieurs posts.
Dans la réalité, à moins d'avoir un défaut visuel, ce que nous voyons, nous le voyons parce qu'il y a de la lumière. Sans lumière, nous ne voyons rien, lapallissade évidente. La deuxième chose qui nous permet de voir ce qui nous entoure, c'est que tout ce qui nous environne reflète la lumière, y compris le ciel. Dans l'espace, tout est noir et tout ce qu'on peut voir, ce sont les sources de lumières elles-mêmes (soleil, étoiles) et tout ce qui la reflète (terre, lune, etc).
Ensuite, si nous pouvons faire la différence entre le trotoir et la rue et ne pas nous casser la figure, c'est que tout ne reflète pas la lumière avec la même intensité. (Les skieurs, savent combien il est pénible de skier par temps couvert quand on ne voit pas les reliefs ou les différences de niveau sur la neige alors que par beau soleil on voit de loin la moindre bosse et on peut éviter ou anticiper).
Densité d'éclairage et contraste, nous retrouvons les mêmes éléments dans le négatif d'abord et dans le tirage.
Le négatif sera plus ou moins dense selon la quantité de lumière reçue et plus ou moins contrasté selon le sujet pris. Le développement jouera aussi son rôle dans l'aspect du négatif.
Le but du tirage est de retranscrire sur papier ce qui se trouve sur le négatif pour restituer au mieux ce qui a été photographié.
Faute de couleur, en noir et blanc, ce sont le noir, les gris et le blanc qui vont différencier les différents éléments du cliché.
Mais avant tout, il faut que toutes les zones du négatif soient exposées correctement sur le papier pour retranscrire au plus prés possible ce qui est enregistré sur le négatif. Uniquement ce qui est enregistré, car ce qui n'a pas été exposé, faute de lumière, ou ce qui a été surexposé au point d'avoir noirçi au maximum l'argent du négatif, n'existe pas et ne pourra pas apparaitre sur le négatif.
C'est ce rapport Densité/contraste qui est difficile à comprendre et à mettre en pratique.
La première chose à faire dans une séance de tirage est de déterminer la bonne exposition globale pour le négatif. (Il faudra sans aucun doute ajouter ou retrancher de l'exposition dans certaines zones, mais cela se fera ensuite).
Comme le conseille le grandissime maître Ansel Adams, il vaut mieux pour cela utiliser un contraste modéré afin de ne pas être trompé par le contraste. Un filtre de grade 1 convient trés bien. Trouver la bonne densité, ce n'est pas chercher le noir profond et le blanc, c'est chercher le temps de pose où le maximum de détail est visible.
Ensuite, suivra une série de tests avec des grades différents, pour trouver le grade où le contraste sera équilibré avec du noir, du blanc et un maximum de gris de différentes gradations entre.
Un négatif modérément sur contrasté ou sous contrasté peut être corrigé ainsi. Evidemment, pour un monumental contre jour, ou une photo de spectacle, le miracle n'arrivera pas. De même, une photo sous exposée massivement ne verra pas apparaitre, même avec des tests d'exposition les plus pointilleux, ce qui n'a pas été exposé sur le film.
C'est une chose dont il faut être conscient à la prise de vue: un beau tirage nécessite un beau négatif et un beau négatif ne s'obtient qu'aprés un bon développement et une excellente prise de vue.
Votre séance de labo commence au moment où vous arrivez sur le lieu de la prise de vue.
Et même, bien avant quand vous achetez votre film et que vous en choisissez la sensibilité, la qualité, etc. C'est pourquoi, ne vous laissez pas griser par la mode de pousser vos films, essayez plusieurs films pour comparer, plusieurs révélateurs, avant de vous fixer sur un film, un révélateur.
Chaque révélateur, chaque film a sa spécificité, ne vous faites pas des dogmes en n'utilisant, souvent à contresens un révélateur, un film, en poussant systèmatiquement vos films, parce que c'est la mode et que ceux qui bavardent le plus sur certains fora le font.
Les écrits de Danny ou de MMP qui se fait trop rare sont à lire avec beaucoup d'intérêt, car eux ont les compétences.
Dans la réalité, à moins d'avoir un défaut visuel, ce que nous voyons, nous le voyons parce qu'il y a de la lumière. Sans lumière, nous ne voyons rien, lapallissade évidente. La deuxième chose qui nous permet de voir ce qui nous entoure, c'est que tout ce qui nous environne reflète la lumière, y compris le ciel. Dans l'espace, tout est noir et tout ce qu'on peut voir, ce sont les sources de lumières elles-mêmes (soleil, étoiles) et tout ce qui la reflète (terre, lune, etc).
Ensuite, si nous pouvons faire la différence entre le trotoir et la rue et ne pas nous casser la figure, c'est que tout ne reflète pas la lumière avec la même intensité. (Les skieurs, savent combien il est pénible de skier par temps couvert quand on ne voit pas les reliefs ou les différences de niveau sur la neige alors que par beau soleil on voit de loin la moindre bosse et on peut éviter ou anticiper).
Densité d'éclairage et contraste, nous retrouvons les mêmes éléments dans le négatif d'abord et dans le tirage.
Le négatif sera plus ou moins dense selon la quantité de lumière reçue et plus ou moins contrasté selon le sujet pris. Le développement jouera aussi son rôle dans l'aspect du négatif.
Le but du tirage est de retranscrire sur papier ce qui se trouve sur le négatif pour restituer au mieux ce qui a été photographié.
Faute de couleur, en noir et blanc, ce sont le noir, les gris et le blanc qui vont différencier les différents éléments du cliché.
Mais avant tout, il faut que toutes les zones du négatif soient exposées correctement sur le papier pour retranscrire au plus prés possible ce qui est enregistré sur le négatif. Uniquement ce qui est enregistré, car ce qui n'a pas été exposé, faute de lumière, ou ce qui a été surexposé au point d'avoir noirçi au maximum l'argent du négatif, n'existe pas et ne pourra pas apparaitre sur le négatif.
C'est ce rapport Densité/contraste qui est difficile à comprendre et à mettre en pratique.
La première chose à faire dans une séance de tirage est de déterminer la bonne exposition globale pour le négatif. (Il faudra sans aucun doute ajouter ou retrancher de l'exposition dans certaines zones, mais cela se fera ensuite).
Comme le conseille le grandissime maître Ansel Adams, il vaut mieux pour cela utiliser un contraste modéré afin de ne pas être trompé par le contraste. Un filtre de grade 1 convient trés bien. Trouver la bonne densité, ce n'est pas chercher le noir profond et le blanc, c'est chercher le temps de pose où le maximum de détail est visible.
Ensuite, suivra une série de tests avec des grades différents, pour trouver le grade où le contraste sera équilibré avec du noir, du blanc et un maximum de gris de différentes gradations entre.
Un négatif modérément sur contrasté ou sous contrasté peut être corrigé ainsi. Evidemment, pour un monumental contre jour, ou une photo de spectacle, le miracle n'arrivera pas. De même, une photo sous exposée massivement ne verra pas apparaitre, même avec des tests d'exposition les plus pointilleux, ce qui n'a pas été exposé sur le film.
C'est une chose dont il faut être conscient à la prise de vue: un beau tirage nécessite un beau négatif et un beau négatif ne s'obtient qu'aprés un bon développement et une excellente prise de vue.
Votre séance de labo commence au moment où vous arrivez sur le lieu de la prise de vue.
Et même, bien avant quand vous achetez votre film et que vous en choisissez la sensibilité, la qualité, etc. C'est pourquoi, ne vous laissez pas griser par la mode de pousser vos films, essayez plusieurs films pour comparer, plusieurs révélateurs, avant de vous fixer sur un film, un révélateur.
Chaque révélateur, chaque film a sa spécificité, ne vous faites pas des dogmes en n'utilisant, souvent à contresens un révélateur, un film, en poussant systèmatiquement vos films, parce que c'est la mode et que ceux qui bavardent le plus sur certains fora le font.
Les écrits de Danny ou de MMP qui se fait trop rare sont à lire avec beaucoup d'intérêt, car eux ont les compétences.