Densité
- Pierre-François
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Densité
La Densité est le degré de noircissement
des zones atteintes par la lumière. Plus celle-ci aura insolée l'émulsion, plus la densité sera importante. On obtient ainsi des différences de noircissement, du blanc au noir total qui formeront l'image.
Sur le négatif, plus la densité sera importante et moins la lumière le traversera donnant des zones de basse densité correspondant aux hautes lumières sur le tirage, et inversement, les zones les moins denses en laissant plus ou moins passer la lumière, donneront sur le papier des zônes de forte densités correspondant aux ombres et noir profond.
des zones atteintes par la lumière. Plus celle-ci aura insolée l'émulsion, plus la densité sera importante. On obtient ainsi des différences de noircissement, du blanc au noir total qui formeront l'image.
Sur le négatif, plus la densité sera importante et moins la lumière le traversera donnant des zones de basse densité correspondant aux hautes lumières sur le tirage, et inversement, les zones les moins denses en laissant plus ou moins passer la lumière, donneront sur le papier des zônes de forte densités correspondant aux ombres et noir profond.
- Nonor
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Re: Densité
Par extension, on parle également de densité des couleurs. La densité d'une couleur correspond à son niveau de luminosité. Plus une couleur est "dense", plus elle est en fait "forte". Cela vient du fait qu'une trop forte luminosité (faible densité) masque la couleur en question. Cela dit une trop faible luminosité ne permet pas de bien distinguer la couleur. Il y a donc un milieu pour lequel notre oeil apprécie au mieux la couleur.
A la prise de vue comme au tirage, il est donc bon à savoir qu'une surexposition rendra les couleurs plus "fades" alors qu'augmenter la densité (donc assombrir) va donner une couleur plus expressive.
C'est pour cela par exemple que sous-exposer une prise de vue faite de nuit accentue énormément la typique teinte jaune des éclairages artificiels.
A l'extrême, une même couleur peut devenir blanche (complètement surexposée, densité nulle), ou noire (complètement sous-exposée, densité 100%).
Cela n'a rien à voir avec la saturation de la couleur, qui dépend entre autres de l'objet qui renvoie la couleur, de la lumière l'éclairant (voir Indice de rendu des couleurs) et de la pellicule utilisée.
Pour expliquer cela plus clairement, la fenêtre ci-dessous montre ces deux éléments. On choisit dans le grand carré la "teinte" (de gauche à droite, dans l'ordre de leurs longueurs d'onde) et son niveau de saturation (de haut, le plus saturé, en bas, le moins saturé, c'est-à-dire gris), tandis que le curseur de droite permet de choisir la densité de la couleur. On a choisi une saturation maximale (haut du graphique), tandis que le curseur est ici sur une densité importante, d'où le vert sombre.
Maintenant, si l'on déplace le curseur vers le haut (densité plus faible, c'est-à-dire "luminosité" comme indiqué sous le curseur, plus importante) le vert devient très clair. C'est pourtant la MEME TEINTE !!!
dans l'entre-deux, on a une couleur que l'oeil appréciera comme plus "pétante" (c'est pourtant toujours la même teinte) ), car elle n'est ni trop sombre ni trop claire. Enfin à peu près, il aurait fallu que je mette le vert à 255 avec le bleu à 0 pour avoir la couleur la plus pétante. Je m'explique :Si le Vert est inférieur à 255, le canal vert n'est pas à son maximum et donc la couleur n'est pas la plus pétante, il lui manque un peu de luminosité (image1). Si le vert est à 255 avec le bleu non nul, il y a en fait une composante Rouge+Vert+Bleu qui correspond à du blanc, la luminosité est trop forte (image 2). Une couleur saturée au maximum et à la densité équilibrée présente en fait un canal à 0 et l'autre à 255, le troisième étant compris entre 0 (vert, rouge ou bleu "pur") et 255 (jaune, magenta ou cyan "pur")
Maintenant, si l'on garde cette densité de couleur mais que l'on change le niveau de saturation, le vert devient moins vif. Il est moins "pur"
Au passage, on voit bien que "RVB" et "Teinte, Saturation, Luminosité" ne sont que deux manières différentes de représenter un espace de couleurs. Il est plus intéressant à mon sens de raisonner en ces derniers termes qui sont plus parlants d'un point de vue photographique, car on en maîtrise une partie (luminosité et dans une moindre mesure saturation, selon le type d'éclairage)
ps : je me suis raté mais il faut faire comme si la teinte était de 60 et non pas 59 (ça ne change pratiquement rien).
A la prise de vue comme au tirage, il est donc bon à savoir qu'une surexposition rendra les couleurs plus "fades" alors qu'augmenter la densité (donc assombrir) va donner une couleur plus expressive.
C'est pour cela par exemple que sous-exposer une prise de vue faite de nuit accentue énormément la typique teinte jaune des éclairages artificiels.
A l'extrême, une même couleur peut devenir blanche (complètement surexposée, densité nulle), ou noire (complètement sous-exposée, densité 100%).
Cela n'a rien à voir avec la saturation de la couleur, qui dépend entre autres de l'objet qui renvoie la couleur, de la lumière l'éclairant (voir Indice de rendu des couleurs) et de la pellicule utilisée.
Pour expliquer cela plus clairement, la fenêtre ci-dessous montre ces deux éléments. On choisit dans le grand carré la "teinte" (de gauche à droite, dans l'ordre de leurs longueurs d'onde) et son niveau de saturation (de haut, le plus saturé, en bas, le moins saturé, c'est-à-dire gris), tandis que le curseur de droite permet de choisir la densité de la couleur. On a choisi une saturation maximale (haut du graphique), tandis que le curseur est ici sur une densité importante, d'où le vert sombre.
Maintenant, si l'on déplace le curseur vers le haut (densité plus faible, c'est-à-dire "luminosité" comme indiqué sous le curseur, plus importante) le vert devient très clair. C'est pourtant la MEME TEINTE !!!
dans l'entre-deux, on a une couleur que l'oeil appréciera comme plus "pétante" (c'est pourtant toujours la même teinte) ), car elle n'est ni trop sombre ni trop claire. Enfin à peu près, il aurait fallu que je mette le vert à 255 avec le bleu à 0 pour avoir la couleur la plus pétante. Je m'explique :Si le Vert est inférieur à 255, le canal vert n'est pas à son maximum et donc la couleur n'est pas la plus pétante, il lui manque un peu de luminosité (image1). Si le vert est à 255 avec le bleu non nul, il y a en fait une composante Rouge+Vert+Bleu qui correspond à du blanc, la luminosité est trop forte (image 2). Une couleur saturée au maximum et à la densité équilibrée présente en fait un canal à 0 et l'autre à 255, le troisième étant compris entre 0 (vert, rouge ou bleu "pur") et 255 (jaune, magenta ou cyan "pur")
Maintenant, si l'on garde cette densité de couleur mais que l'on change le niveau de saturation, le vert devient moins vif. Il est moins "pur"
Au passage, on voit bien que "RVB" et "Teinte, Saturation, Luminosité" ne sont que deux manières différentes de représenter un espace de couleurs. Il est plus intéressant à mon sens de raisonner en ces derniers termes qui sont plus parlants d'un point de vue photographique, car on en maîtrise une partie (luminosité et dans une moindre mesure saturation, selon le type d'éclairage)
ps : je me suis raté mais il faut faire comme si la teinte était de 60 et non pas 59 (ça ne change pratiquement rien).
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- densité couleurs et saturation 4.jpg (47.25 Kio) Consulté 13304 fois