KODAK Tri-X (320TX)
- MMP
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KODAK Tri-X (320TX)
Moins connue que la Tri-X en version ISO 400, du fait qu'elle n'existe qu'en moyen et grand format, ce qui lui confère une vocation professionnelle plus affirmée, la 320TXP n'en possède pas moins une solide réputation auprès des photographes en noir et blanc, dans des domaines aussi variés que le studio ou la photographie de paysage à la chambre grand format (il faut avoir vu une fois au moins un plan-film en 8'x10' au compte fil sur une table lumineuse). Deux noms seulement, à peine au hasard ; Richard AVEDON et Ansel ADAMS.
Cette version de la Tri-X a été plus particulièrement pensée pour la photographie en studio où l'éclairage est, par principe, davantage maîtrisé qu'en situation d'extérieur, notamment s'agissant des hautes lumières. La courbe caractéristique de la 320TX montre un contraste dans les hautes lumières plus affirmé que celle de la 400TX. Concrètement, la 400TX supporte assez bien une situation de contre-jour alors que la 320TXP présente assez vite des hautes lumières bloquées.
Elle n'est également pas adaptée au traitement poussé, le surdéveloppement affectant également le niveau de densité des hautes lumières. La 320TXP exige donc une plus grande rigueur pour son utilisation, lors de la prise de vue pour déterminer l'exposition ainsi que pour son développement.
La 320TXP a également une résolution et une granularité légèrement plus fine que la 400TX (granularité RMS=16 au lieu de 17 pour la 400TX).
Bien que moins souple d'utilisation que la 400TX, ce qui est rarement un handicap dès lors que l'on pratique le moyen ou le grand format, la 320TXP est un très beau film qui procure des images où l'on retrouve la signature Tri-X. Le rendu des matières est tout particulièrement agréable, conférant à l'image une grande profondeur et un modelé riche, contrairement à certaines émulsions modernes, plus fines et mieux définies, mais dont l'aspect clinique manque de lyrisme.
Les caractéristiques des différents révélateurs associés à la 400TX, que l'on retrouvera sur la page la concernant, valent également pour la 320TXP, même si le fait de travailler dans des formats plus importants que le 35mm relativise ce choix.
Développement
Les durées publiées par Kodak ont été révisées, souvent à la baisse (principalement pour le HC-110), lors de la sortie de la dernière version de la Tri-X. Vérification faite, je conseille de conserver les anciennes durées publiées dont le détail figure dans l'ancienne version de la brochure technique Kodak, ci-jointe et en français.
Je ne propose qu'une durée de développement, celle que j'utilise avec la 320TXP en format 4'x5' ; développement en cuvette 13x18 cm, agitation par soulèvement alternatif des 4 coins toutes les minutes.
Révélateur HC-110 – Dilution B, ISO 160 : 6 minutes 30 secondes.
Cette version de la Tri-X a été plus particulièrement pensée pour la photographie en studio où l'éclairage est, par principe, davantage maîtrisé qu'en situation d'extérieur, notamment s'agissant des hautes lumières. La courbe caractéristique de la 320TX montre un contraste dans les hautes lumières plus affirmé que celle de la 400TX. Concrètement, la 400TX supporte assez bien une situation de contre-jour alors que la 320TXP présente assez vite des hautes lumières bloquées.
Elle n'est également pas adaptée au traitement poussé, le surdéveloppement affectant également le niveau de densité des hautes lumières. La 320TXP exige donc une plus grande rigueur pour son utilisation, lors de la prise de vue pour déterminer l'exposition ainsi que pour son développement.
La 320TXP a également une résolution et une granularité légèrement plus fine que la 400TX (granularité RMS=16 au lieu de 17 pour la 400TX).
Bien que moins souple d'utilisation que la 400TX, ce qui est rarement un handicap dès lors que l'on pratique le moyen ou le grand format, la 320TXP est un très beau film qui procure des images où l'on retrouve la signature Tri-X. Le rendu des matières est tout particulièrement agréable, conférant à l'image une grande profondeur et un modelé riche, contrairement à certaines émulsions modernes, plus fines et mieux définies, mais dont l'aspect clinique manque de lyrisme.
Les caractéristiques des différents révélateurs associés à la 400TX, que l'on retrouvera sur la page la concernant, valent également pour la 320TXP, même si le fait de travailler dans des formats plus importants que le 35mm relativise ce choix.
Développement
Les durées publiées par Kodak ont été révisées, souvent à la baisse (principalement pour le HC-110), lors de la sortie de la dernière version de la Tri-X. Vérification faite, je conseille de conserver les anciennes durées publiées dont le détail figure dans l'ancienne version de la brochure technique Kodak, ci-jointe et en français.
Je ne propose qu'une durée de développement, celle que j'utilise avec la 320TXP en format 4'x5' ; développement en cuvette 13x18 cm, agitation par soulèvement alternatif des 4 coins toutes les minutes.
Révélateur HC-110 – Dilution B, ISO 160 : 6 minutes 30 secondes.
- karibouh
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Re: KODAK Tri-X (320TX)
Il s'agit d'un des premiers films que j'ai essayé quand j'ai débuté dans le moyen-format et que j'ai utilisé avec du Kodak D-76 pour le développement.
J'ai trouvé à ce film une granularité très fine, même sur un agrandissement 30x30 (malheureusement trop grand pour mon scanner).
Par contre, une exposition assez précise : sur différentes prises effectuées sur le même sujet, la sous-exposition détruit tous les détails et la sur-exposition à tendance à noircir très facilement le film.
J'ai trouvé à ce film une granularité très fine, même sur un agrandissement 30x30 (malheureusement trop grand pour mon scanner).
Par contre, une exposition assez précise : sur différentes prises effectuées sur le même sujet, la sous-exposition détruit tous les détails et la sur-exposition à tendance à noircir très facilement le film.
Photographie (n.f.) : art de prendre son temps pour saisir l'instant présent
"Le joueur d'échecs, comme le peintre ou le photographe, est brillant... ou mat." (Vladimir Nabokov)
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