Bonjour,
En fait, tous les films inversibles standards (qui se développent dans les soupes N&B et non en C41), peuvent produire des dias N&B.
Le procédé de développement ressemble à celui des dias couleurs (1er révélateur, arrêt, blanchiment, inversion, 2ème révélateur, rinçage, fixage, lavage). Certains remarqueront que l'ordre est un peu changé : blanchiment avant inversion et deuxième révélateur. Le blanchiment est, lui aussi, différent du blanchiment couleur : il supprime les grains d'halogénure d'argent développés mais sans leur donner la possibilité d'être à nouveau développés par le révélateur 2.
Les deux révélateurs peuvent être les mêmes.
Quand j'en faisais, les pellicules donnant de bons résultats étaient la Kodak Panatomic X (32 ISO) et Ilford Pan F (50 ISO).
Prendre des films peu sensibles (25 à 50 ISO) et faire les premiers essais de sensibilité en +1 et -3 diaphs par rapport à la sensibilité nominale. (La Panatomic donnait de très bons résultats à 160 ISO).
C'est très joli les diapos N&B, surtout avec un projecteur énergique et un bon objectif de projection. En transparence la gamme de gris est bien plus étendue qu'en tirages papier. (Je faisais les projections avec un projo 250 watts halogène et un objectif Leïca Colorplan 2,5/90).
Et en plus, pas besoin de labo papier avec agrandisseur et cuvettes ! Juste une cuve à films et un coin de cuisine avec eau et évier.
(Tiens, je vais y retourner si je trouve la chimie du blanchiment spécial).
@+ Patrice