Travailler sans posemètre!
Publié : 30 nov. 2008 14:19
Je suis revenu de plus en plus à la règle du sunny 16, avec des variantes.
C' est facile, et c' est ce que raconte Tom , un vieux de la vieille.
Quand j' ai commencé la photo en 1957, mon mentor était un vétéran du photojournalisme, un ours mal léché. Il m' a mis en mains un vieux M3, avec un Summicron de 50. L' optique était une version rentrante, mais elle était tombée tellement de fois qu' elle était tirée et verrouillée en permanence. Il me donna aussi un sac en papier plein de rouleaux de Tri-X
Oh , c' est un nouveau film lancé par Kodak. Ca doit être du 200 ASA. Doit avoir du grain ce truc d' enfer . Must be grained that hell.
Sur le dos du boitier, il colla un papier qui disait:
Soleil brillant f/16 à 250
Personnages au soleil brillant f/11 à 250
Moins brillant f/11 ou f/8 à 250
Couvert /nuages/ ombres sombres f/5,6 à 250
Temps vraiment mauvais f/2,8 à 50
Intérieurs f/2 ou f/2,8 au 1/50ème ou au 1/25ème
Bars ou autres endroits minables f/2 au 1/10ème
Et apparemment, c' est comme ça que Tom, à 14 ans, a démarré sur le terrain.
Je retiens de cette anecdote qu' on peut se passer de cellule, et que c' est une bonne idée , avec des vieux boitiers comme j' ai en ce moment, de revenir à des idées simples.
Avec quand même , quand on utilise de vieux films comme la TRI-X ou la HP5, la précaution, quand on a besoin d' une exposition parfaite, de tourner d'un stop dans un sens et dans l' autre sa bague de diaph pour se garantir une expo pile-poil. ( Disons que c' est pour se rassurer...)
Je pense aussi qu' on devient bon en se familiarisant avec le même film assez longtemps, et en l' associant, pour la TRI-X en particulier au révélateur D-76. Ce qui permet, après une période d' expérimentation d' adapter son développement ( ah, les speedés de l' agitation...) aux résultats qu' on veut obtenir. Et à la tolérance , et du film , et du révélateur D-76.
Si ça intéresse quelqu' un, j' ai des notes un peu plus détaillées, du moins détaillées en vocabulaire.
Avec une 400 ISO, et , sans autre précision une vitesse du 250ème
f/16 Plein soleil / ombres fortes et précises
f/11 brillant, voilé, / ombres à bords assez doux.
f/8 couvert / ombres difficiles à distinguer.
f/5,6 sujet à l' ombre
f/4 coucher de soleil
f/4 lumière d' une fenêtre 1/60ème
f/2,8, lumière électrique en intérieur 1/30ème
f/2, nuit, rues éclairées 1/30ème
Deux interprétations pour du 400 ISO, ( alors qu' on la connait plus pour du 100 ISO...) et vous avez bien sûr noté que le patron de Tom considère la TRI-X comme de la 200 ISO...
Qu' est ce que c' est bien de se remettre en manuel...c' est un retour aux bases de la photo. georges h
C' est facile, et c' est ce que raconte Tom , un vieux de la vieille.
Quand j' ai commencé la photo en 1957, mon mentor était un vétéran du photojournalisme, un ours mal léché. Il m' a mis en mains un vieux M3, avec un Summicron de 50. L' optique était une version rentrante, mais elle était tombée tellement de fois qu' elle était tirée et verrouillée en permanence. Il me donna aussi un sac en papier plein de rouleaux de Tri-X
Oh , c' est un nouveau film lancé par Kodak. Ca doit être du 200 ASA. Doit avoir du grain ce truc d' enfer . Must be grained that hell.
Sur le dos du boitier, il colla un papier qui disait:
Soleil brillant f/16 à 250
Personnages au soleil brillant f/11 à 250
Moins brillant f/11 ou f/8 à 250
Couvert /nuages/ ombres sombres f/5,6 à 250
Temps vraiment mauvais f/2,8 à 50
Intérieurs f/2 ou f/2,8 au 1/50ème ou au 1/25ème
Bars ou autres endroits minables f/2 au 1/10ème
Et apparemment, c' est comme ça que Tom, à 14 ans, a démarré sur le terrain.
Je retiens de cette anecdote qu' on peut se passer de cellule, et que c' est une bonne idée , avec des vieux boitiers comme j' ai en ce moment, de revenir à des idées simples.
Avec quand même , quand on utilise de vieux films comme la TRI-X ou la HP5, la précaution, quand on a besoin d' une exposition parfaite, de tourner d'un stop dans un sens et dans l' autre sa bague de diaph pour se garantir une expo pile-poil. ( Disons que c' est pour se rassurer...)
Je pense aussi qu' on devient bon en se familiarisant avec le même film assez longtemps, et en l' associant, pour la TRI-X en particulier au révélateur D-76. Ce qui permet, après une période d' expérimentation d' adapter son développement ( ah, les speedés de l' agitation...) aux résultats qu' on veut obtenir. Et à la tolérance , et du film , et du révélateur D-76.
Si ça intéresse quelqu' un, j' ai des notes un peu plus détaillées, du moins détaillées en vocabulaire.
Avec une 400 ISO, et , sans autre précision une vitesse du 250ème
f/16 Plein soleil / ombres fortes et précises
f/11 brillant, voilé, / ombres à bords assez doux.
f/8 couvert / ombres difficiles à distinguer.
f/5,6 sujet à l' ombre
f/4 coucher de soleil
f/4 lumière d' une fenêtre 1/60ème
f/2,8, lumière électrique en intérieur 1/30ème
f/2, nuit, rues éclairées 1/30ème
Deux interprétations pour du 400 ISO, ( alors qu' on la connait plus pour du 100 ISO...) et vous avez bien sûr noté que le patron de Tom considère la TRI-X comme de la 200 ISO...
Qu' est ce que c' est bien de se remettre en manuel...c' est un retour aux bases de la photo. georges h