Photographier la neige
Publié : 29 déc. 2009 09:19
Personne n'a posé la question? alors je vais y répondre.
On pourrait penser que le posemètre, les automatismes divers de nos compagnons fidèles sont capables de photographier un paysage enneigé sans se planter. Mais, il n'en est rien.
Les posemètres sont réglés pour interpréter la lumière mesurée comme un gris neutre 18%: .
En fait, quelque soit la surface lumineuse vers laquelle vous dirigez votre posemètre, ou l'objectif de votre boitier, cette surface sera considérée comme étant .
L'amateur tout court se contentera de cette mesure et s'étonnera ensuite du résultat, l'amateur éclairé utilisera son posemètre à bon escient et interprètera les résultats.
Vous l'avez compris, lorsque les doigts gelés, collés sur l'acier de votre boitier, vous pointez votre objectif vers un magnifique paysage immaculé, la cellule de votre posemètre n'y voit qu'une vaste surface de .
Ce gris mesuré le posemètre se situe en position médiane (V). Entre chaque, niveau de gris, il y a un IL ou une valeur de diaphragme.
Les valeur I et II ne donnent plus aucun détail utilisable, le négatif est transparent, et au delà de la valeur VII, le négatif est noirci sans aucun détail.
Nous souhaitons que la neige soit blanche mais en conservant les ombres et la texture. C'est à l'exposition que tout se joue. Au labo, aucune manipulation, aucun produit miracle ne pourra faire apparaitre des détails là où le négatif a été uniformément noirci par une exposition inappropriée.
Entre chaque valeur de gris il y a un IL. C'est à dire que si votre appareil mesure: 1/500ème de " et F:11, si vous exposez à 1/250ème de " et F:11 ou 1/500ème de " et F:16, vous aurez sur votre film un gris plus foncé en zone VI et si au contraire vous exposez 1/1000ème de " et F:11 ou 1/500ème de " et F:8, votre gris sera plus transparent (sur le film) et donc en zone III sur le papier.
Le reste vous l'avez compris: vous voulez que votre neige soit blanche mais en conservant la texture! il ne reste que la zone VII, soit une correction de deux IL et donc une sur exposition de deux points: dans l'exemple cité ci-dessus:
1/500ème de " et F:11 à 1/500ème de " et F:5.6 (en débrayant l'automatisme naturellement) ou en utilisant le correcteur d'exposition ou encore en modifiant la sensibilité de film sur le boitier. Si aucune de ces maneuvres n'est possible et que vous avez un appareil totalement automatique, la vente en ligne regorge de bonnes affaires...
On pourrait penser que le posemètre, les automatismes divers de nos compagnons fidèles sont capables de photographier un paysage enneigé sans se planter. Mais, il n'en est rien.
Les posemètres sont réglés pour interpréter la lumière mesurée comme un gris neutre 18%: .
En fait, quelque soit la surface lumineuse vers laquelle vous dirigez votre posemètre, ou l'objectif de votre boitier, cette surface sera considérée comme étant .
L'amateur tout court se contentera de cette mesure et s'étonnera ensuite du résultat, l'amateur éclairé utilisera son posemètre à bon escient et interprètera les résultats.
Vous l'avez compris, lorsque les doigts gelés, collés sur l'acier de votre boitier, vous pointez votre objectif vers un magnifique paysage immaculé, la cellule de votre posemètre n'y voit qu'une vaste surface de .
Ce gris mesuré le posemètre se situe en position médiane (V). Entre chaque, niveau de gris, il y a un IL ou une valeur de diaphragme.
Les valeur I et II ne donnent plus aucun détail utilisable, le négatif est transparent, et au delà de la valeur VII, le négatif est noirci sans aucun détail.
Nous souhaitons que la neige soit blanche mais en conservant les ombres et la texture. C'est à l'exposition que tout se joue. Au labo, aucune manipulation, aucun produit miracle ne pourra faire apparaitre des détails là où le négatif a été uniformément noirci par une exposition inappropriée.
Entre chaque valeur de gris il y a un IL. C'est à dire que si votre appareil mesure: 1/500ème de " et F:11, si vous exposez à 1/250ème de " et F:11 ou 1/500ème de " et F:16, vous aurez sur votre film un gris plus foncé en zone VI et si au contraire vous exposez 1/1000ème de " et F:11 ou 1/500ème de " et F:8, votre gris sera plus transparent (sur le film) et donc en zone III sur le papier.
Le reste vous l'avez compris: vous voulez que votre neige soit blanche mais en conservant la texture! il ne reste que la zone VII, soit une correction de deux IL et donc une sur exposition de deux points: dans l'exemple cité ci-dessus:
1/500ème de " et F:11 à 1/500ème de " et F:5.6 (en débrayant l'automatisme naturellement) ou en utilisant le correcteur d'exposition ou encore en modifiant la sensibilité de film sur le boitier. Si aucune de ces maneuvres n'est possible et que vous avez un appareil totalement automatique, la vente en ligne regorge de bonnes affaires...