Pikkari [Présentation]
Publié : 22 juil. 2016 10:28
Bonjour,
Après un an et demi de pratique débutante, de lecture et d'essais, je me décide enfin à m'inscrire afin d'échanger plus en profondeur avec vous et de mettre à profit votre expertise à des fins de progression. Je tente de travailler l'ensemble de la filière N&B, de la prise de vue au tirage en passant par le développement évidemment ou la numérisation des négatifs qui me sert de planche contact, le tout avec du matériel d'occasion et les moyens du bord, comme beaucoup de débutants je présume.
À ce propos, si cela peut servir d'autres néophytes à l'avenir, je peux d'ores et déjà évoquer deux erreurs que j'ai commises et que je reconnais aujourd'hui humblement :
- Acheter un tas de beaux appareils d'antan et d'objectifs en pensant que meilleur est le matos, meilleures seront les photos. Au final, je me suis retrouvé avec un sac de 30 kilos que je n'avais plus du tout le goût de traîner et qui a bien failli me démotiver ! Sans compter que "le Leica ne fait pas le Doisneau" (adage personnel).
- Essayer un tas de chimies, de mélanges révélateur/film, de durées de révélation, tout en même temps...
Bref, ces deux écueils révèlent bien la frénésie du débutant, puérile et stérile. Encore que, comme le disait Henry Ford, "L'échec n'est qu'une opportunité de recommencer plus intelligemment."
Désormais et après cette auto psychanalyse , je n'utilise plus qu'un tout petit compact à 10 euros (Konica C35EF d'où mon pseudo Pikkari) qui est léger donc transportable en permanence, succinct donc opérationnel en un battement de paupières, silencieux donc discret et qui, ce qui ne gâte rien, fonctionne parfaitement bien avec une LR44 que l'on trouve communément et à pas cher dans n'importe quel supermarché (les propriétaires de Canon en PX625 ou de Yashica en PX164 comprendront sans doute l'intérêt de cette précision !)
Je me permets de vous joindre en illustration un cliché réalisé avec ce petit Konica, pas du grand art certes, mais dont je suis plutôt satisfait eu égard aux performances minimalistes de l'appareil.
Ilford PAN 400, D-76 stock.
Concernant la chimie je me suis fixé, en pellicule, sur l'Ilford PAN (100 et 400) pour son rapport qualité/prix imbattable mais aussi et surtout parce que j'adore son rendu, et en révélateur sur le très classique D-76 que j'utilisais jusqu'alors en stock selon la méthode à Jules mais que je vais désormais pratiquer en solution 1+1.
C'est d'ailleurs et dans un premier temps sur le développement que je vais devoir faire de gros progrès car, non seulement c'est l'élément clé de la filière photo (un tirage raté peut se refaire, un négatif ravagé l'est ad vitam !) mais en plus je ne suis globalement pas satisfait de mon travail : souvent trop contrasté, des noirs sans détails, des blancs cramés, etc.
Merci donc par anticipation de votre précieuse aide. Au plaisir de vous lire.
Après un an et demi de pratique débutante, de lecture et d'essais, je me décide enfin à m'inscrire afin d'échanger plus en profondeur avec vous et de mettre à profit votre expertise à des fins de progression. Je tente de travailler l'ensemble de la filière N&B, de la prise de vue au tirage en passant par le développement évidemment ou la numérisation des négatifs qui me sert de planche contact, le tout avec du matériel d'occasion et les moyens du bord, comme beaucoup de débutants je présume.
À ce propos, si cela peut servir d'autres néophytes à l'avenir, je peux d'ores et déjà évoquer deux erreurs que j'ai commises et que je reconnais aujourd'hui humblement :
- Acheter un tas de beaux appareils d'antan et d'objectifs en pensant que meilleur est le matos, meilleures seront les photos. Au final, je me suis retrouvé avec un sac de 30 kilos que je n'avais plus du tout le goût de traîner et qui a bien failli me démotiver ! Sans compter que "le Leica ne fait pas le Doisneau" (adage personnel).
- Essayer un tas de chimies, de mélanges révélateur/film, de durées de révélation, tout en même temps...
Bref, ces deux écueils révèlent bien la frénésie du débutant, puérile et stérile. Encore que, comme le disait Henry Ford, "L'échec n'est qu'une opportunité de recommencer plus intelligemment."
Désormais et après cette auto psychanalyse , je n'utilise plus qu'un tout petit compact à 10 euros (Konica C35EF d'où mon pseudo Pikkari) qui est léger donc transportable en permanence, succinct donc opérationnel en un battement de paupières, silencieux donc discret et qui, ce qui ne gâte rien, fonctionne parfaitement bien avec une LR44 que l'on trouve communément et à pas cher dans n'importe quel supermarché (les propriétaires de Canon en PX625 ou de Yashica en PX164 comprendront sans doute l'intérêt de cette précision !)
Je me permets de vous joindre en illustration un cliché réalisé avec ce petit Konica, pas du grand art certes, mais dont je suis plutôt satisfait eu égard aux performances minimalistes de l'appareil.
Ilford PAN 400, D-76 stock.
Concernant la chimie je me suis fixé, en pellicule, sur l'Ilford PAN (100 et 400) pour son rapport qualité/prix imbattable mais aussi et surtout parce que j'adore son rendu, et en révélateur sur le très classique D-76 que j'utilisais jusqu'alors en stock selon la méthode à Jules mais que je vais désormais pratiquer en solution 1+1.
C'est d'ailleurs et dans un premier temps sur le développement que je vais devoir faire de gros progrès car, non seulement c'est l'élément clé de la filière photo (un tirage raté peut se refaire, un négatif ravagé l'est ad vitam !) mais en plus je ne suis globalement pas satisfait de mon travail : souvent trop contrasté, des noirs sans détails, des blancs cramés, etc.
Merci donc par anticipation de votre précieuse aide. Au plaisir de vous lire.